
Prendre l’avion depuis Budapest, c’est souvent simple comme bonjour… sauf quand ton vol est surbooké et que ça vire au cauchemar. Les compagnies aériennes ont l’habitude de vendre plus de billets que de places dispo, espérant que certains passagers ne viendront pas. Résultat : t’es coincé à l’aéroport. Si t’as été refusé à l’embarquement à l’aéroport Budapest Ferenc Liszt (BUD) à cause d’un surbooking, t’as peut-être droit à une indemnité grâce au règlement européen 261/2004. Voilà ce qu’il faut savoir pour défendre tes droits et récupérer ton dû.
Les compagnies veulent rentabiliser au max, alors elles vendent plus de billets que de sièges, en pariant sur les absents. C’est légal, ouais, mais pas très fun quand tout le monde se pointe. Et comme Budapest est un point de départ hyper populaire pour les vols low-cost et internationaux, les surbookings sont fréquents, surtout vers l’Europe de l’Ouest et au-delà.
D’après le règlement européen 261/2004, si on t’empêche de monter dans l’avion parce que c’est plein à craquer, t’as droit à une indemnité selon la distance du vol :
250 € pour les vols jusqu’à 1 500 km (genre Budapest-Berlin, Vienne ou Milan)
400 € pour les vols entre 1 500 km et 3 500 km (comme Budapest-Madrid, Londres ou Istanbul)
600 € pour les vols de plus de 3 500 km (Budapest-Dubaï, New York ou Toronto, par exemple)
En plus de ça, la compagnie doit te proposer un autre vol ou te rembourser intégralement, et te fournir de quoi manger, dormir (si besoin) et te connecter.
Si ça t’arrive, garde ton calme et suis ces étapes pour faire valoir tes droits et recevoir l’indemnité que tu mérites :
Les compagnies vont souvent te refiler un bon au lieu de te filer du cash. C’est tentant, ouais, mais en vrai, ça vaut souvent bien moins que ce que t’aurais pu toucher. Alors demande du fric, pas des bons.
Insiste pour que la compagnie te file une attestation indiquant que t’as été refusé à l’embarquement à cause du surbooking. Ce papier, il pèse lourd pour appuyer ta demande.
La compagnie doit te proposer :
Des repas et des boissons gratuits
L’hôtel si t’as besoin de dormir sur place
Le transport vers et depuis l’aéroport si ton nouveau vol est le lendemain
Deux appels ou mails gratos
Si t’es pressé d’arriver à destination, jette un œil du côté de l’aéroport international de Vienne (VIE). Il est à 2h30 en bus ou en train depuis Budapest et tu peux choper un vol avec une autre compagnie. FlixBus et les trains ÖBB font souvent la navette vers là-bas.
Tu peux faire ta demande direct auprès de la compagnie ou passer par un service spécialisé comme Trouble Flight. En général, c’est réglé en quelques semaines, et si la compagnie fait la sourde oreille, y’a moyen de les attaquer en justice.
Les vols surbookés, c’est surtout chez les low-cost et les longs courriers. À Budapest, celles qui reviennent souvent dans les plaintes sont :
Ryanair – Elle bourre à fond ses vols vers l’Europe.
Wizz Air – Vu que c’est la compagnie locale, elle vend souvent plus de billets qu’il n’y a de sièges.
Lufthansa – Souvent sur les vols pour Francfort et Munich, c'est quasiment du classique.
Air France/KLM – Les longs courriers via Paris ou Amsterdam ? Franchement, c’est souvent la galère, trop de monde pour trop peu de places.
Turkish Airlines – Vers Istanbul, faut s’attendre à ce que le vol soit complet... voire un peu trop complet.
La surréservation, c’est un peu la loterie, mais tu peux réduire les risques d’être mis sur le carreau en suivant ces petites astuces :
Fais ton check-in en ligne dès que possible – Plus t’es rapide, moins t’as de chances d’être débarqué.
Arrive large à l’aéroport – Si t’arrives à la bourre, t’es direct sur la sellette.
Prends des vols directs – Moins de correspondances, c’est moins de soucis de retards qui te font rater le second avion.
Inscris-toi au programme fidélité de la compagnie – Les habitués ont souvent droit à un petit traitement de faveur.
À Budapest, les embrouilles ne s’arrêtent pas à la surréservation... Si ton vol est retardé de plus de trois heures ou annulé, tu pourrais avoir droit à une compensation. La compagnie doit soit te rebooker, soit te rembourser, et si t’attends longtemps, elle doit même payer le repas et parfois l’hôtel.
Te faire refuser l’embarquement à cause d’une surréservation à Budapest, c’est le coup dur, mais tu peux faire valoir tes droits. Tu pourrais toucher jusqu’à 600 €, et franchement, c’est pas si compliqué à réclamer. Si tu sais pas trop comment t’y prendre, Trouble Flight est là pour gérer ça et faire en sorte que tu récupères ton dû.
Ne laisse pas les compagnies s’en tirer comme ça — lance ta réclamation dès maintenant !