Indemnisation pour vol annulé

Personne n’aime voir son vol annulé, et on s’attend rarement à ce que ça nous arrive. Avec un peu de chance, on a un bon bouquin ou une série fétiche pour tuer le temps, mais dans la plupart des cas, il faut trouver une solution sur place, directement à l’aéroport. L’annulation est souvent une surprise de dernière minute. La bonne nouvelle, c’est que les passagers sont protégés dans ces situations. C’est pourquoi il est essentiel de connaître ses droits. Plus d’infos ci-dessous :

Qu’est-ce qu’une annulation de vol ?

Une annulation de vol, c’est quand une compagnie aérienne décide de ne pas opérer un vol du tout. Contrairement à un retard, où le vol a lieu mais en décalage par rapport à l’horaire initial sous le même numéro de vol, un vol annulé sera opéré plus tard sous un tout autre numéro.

Pourquoi une compagnie annule-t-elle un vol ?

Les opérations aériennes sont hyper complexes, il n’y a pas qu’une seule raison pour annuler un vol. Ça peut venir de plusieurs facteurs : un problème technique sur l’appareil, une collision avec un oiseau, des vents violents... Quand c’est à cause de la météo ou d’autres éléments hors du contrôle de la compagnie, il faut comprendre que c’est avant tout pour la sécurité des passagers, de l’équipage et de l’avion lui-même. Mais quand l’annulation est due à un souci technique, commercial ou toute autre raison sous la responsabilité de la compagnie, c’est là qu’il est crucial de connaître ses droits. Pour y voir plus clair, voici une petite liste d’exemples à garder en tête. La prochaine fois que vous vous retrouvez bloqué à l’aéroport, utilisez ces infos à votre avantage ou faites directement une demande d’indemnisation sur troubleflight.com, on s’occupe du reste !

Peu importe la raison de l’annulation, si la compagnie aérienne prévient les passagers au moins 14 jours avant le départ, il n’y aura pas d’indemnisation. En revanche, une notification envoyée moins de 14 jours avant permet aux passagers de réclamer une compensation. Le montant dépend de la distance de l’itinéraire et du temps d’arrivée du nouveau vol.

À quelles réglementations faut-il se référer et que couvrent-elles ?

La plus courante est le règlement CE261/2004 (PDF). Ce règlement a été mis en place pour protéger les passagers victimes de perturbations de vol lorsque les conditions ci-dessous sont remplies :

1. Vol à l'intérieur de l'UE, peu importe la nationalité de la compagnie
   Exemple : De Madrid à Amsterdam opéré par EasyJet
2. Dehors de l'UE vers l'UE avec une compagnie européenne
   Exemple : De Moscou à Paris opéré par Air France
3. De l'UE vers un pays hors UE avec une compagnie non européenne
   Exemple : De Rome à New-York opéré par American Airlines
4. Si un vol est opéré de hors UE vers l'UE par une compagnie non européenne - Pas de
   compensation
   Exemple : De Belgrade à Athènes opéré par Air Serbia

Les pays hors Europe ont leurs propres règles pour les vols internes, voire aucune réglementation du tout.

Russie : Les passagers peuvent demander 25 RUB (0,30 €) par heure de retard, plus un droit à l'assistance.

USA : Aucune réglementation claire sur les retards et annulations. Chaque compagnie définit sa propre politique et ses procédures, généralement détaillées dans les conditions de transport.

Inde : Les compagnies doivent informer les passagers au moins 24h avant le départ et proposer un vol alternatif. Sinon, elles doivent indemniser jusqu'à 10 000 INR (114 €).

Droit à l'assistance

N’oubliez pas qu’en cas d’annulation de vol, selon EC261/2004, vous avez droit à une assistance. Si vous êtes bloqué à l’aéroport plus de 2h, la compagnie doit vous offrir des moyens de communication (2 SMS ou 2 emails), un repas, une boisson et si l’annulation perturbe votre nuit, un hébergement gratuit.

On espère que ce n’était pas trop d’informations d’un coup, et pourtant il reste encore plein de détails à connaître ! Si vous avez réservé un vol avec Trouble Flight et qu’il a été annulé ou retardé, confiez-nous votre dossier : on récupère votre compensation directement auprès de la compagnie aérienne. Vous pouvez déposer une réclamation jusqu’à 3 ans après votre voyage.