
Le surbooking, c’est un truc que toutes les compagnies aériennes font, et l’Estonie n’échappe pas à la règle. En gros, elles vendent plus de billets qu’il n’y a de sièges, en espérant que certains passagers ne se pointent pas. Mais quand tout le monde débarque à l’aéroport, y’a forcément des gens qui restent sur le carreau. Si ça t’arrive en Estonie, tu pourrais bien avoir droit à une indemnisation grâce au Règlement européen 261/2004.
Simple : elles veulent rentabiliser à fond leurs vols. En vendant plus de billets, elles s’assurent que l’avion sera plein, même si certains annulent ou ratent leur vol. Le hic, c’est que parfois tout le monde vient… et là, c’est la galère. Les compagnies vont peut-être te proposer un autre vol ou un petit cadeau, mais ne te contente pas d’un bon d’achat — tu peux réclamer du cash !
Si ton vol part d’un aéroport estonien ou est opéré par une compagnie européenne, et qu’on te refuse l’embarquement à cause du surbooking, t’es couvert par le règlement EU 261. Voilà ce que ça veut dire :
Tu peux toucher entre 250 € et 600 €, selon la distance du vol.
La compagnie doit te proposer un vol de remplacement ou te rembourser intégralement.
Tu as droit à des repas, des boissons, et même une nuit d’hôtel si besoin.
Le transport vers et depuis l’aéroport doit être pris en charge si tu es bloqué.
Et le meilleur : tu peux refuser les solutions proposées et quand même demander une indemnisation.
Ça dépend de la distance du vol :
250 € pour les vols jusqu’à 1 500 km (genre Tallinn-Helsinki).
400 € pour les vols intra-UE de plus de 1 500 km et les vols hors UE entre 1 500 et 3 500 km.
600 € d’indemnité pour les vols de plus de 3 500 km (genre Tallinn–New York).
Garde ton calme et demande une preuve écrite à la compagnie expliquant le surbooking.
Refuse les bons de voyage sauf s’ils te dédommagent correctement.
Garde tous tes papiers : carte d’embarquement, billets, reçus… tout peut servir.
Demande de l’aide (repas, transport, hôtel si besoin).
Réclame ton indemnité directement auprès de la compagnie ou via un service comme Trouble Flight.
Le principal aéroport du pays, c’est Tallinn Airport (TLL), surtout pour les vols internationaux. Mais même si tu pars de Tartu Airport (TAY) ou Parnu Airport (EPU), t’es pas à l’abri d’un surbooking. Si ça t’arrive, pense à checker les options depuis ces aéroports proches :
Vol surbooké à Tallinn ? Essaie Helsinki-Vantaa Airport (HEL), à seulement 2 heures en ferry. Y’a plein de vols en plus là-bas.
Tu pars de Tartu ? Regarde du côté de Riga International Airport (RIX), à environ 3 heures en voiture depuis le sud de l’Estonie.
De Tallinn à Helsinki : Prends le ferry (2h) ou un hélico rapide (18 min).
De Tartu à Riga : Bus direct (environ 3h30) ou voiture via la E67.
Y’a des compagnies aériennes qui abusent un peu niveau surbooking. En Estonie, pas mal de voyageurs se plaignent surtout de :
Finnair (le classique Tallinn-Helsinki et au-delà)
Lufthansa (avec les correspondances à Francfort et Munich)
Ryanair & Wizz Air (les vols low-cost vers l’Europe)
airBaltic (leur base à Riga dessert plein de destinations)
Si ta compagnie fait du surbooking, t’es pas obligé d’accepter leur première proposition. Exige une indemnisation correcte selon le règlement européen EU 261.
Si on te balade ou qu’on fait traîner ton dossier, voilà ce que tu peux faire :
Déposer une plainte officielle auprès de l’Autorité estonienne de protection des consommateurs et de régulation technique (TTJA).
Demander de l’aide juridique ou passer par un service spécialisé dans les indemnisations de vol.
Contacter Trouble Flight—on s’occupe de tout le côté administratif et légal pour que tu sois enfin indemnisé !
Le surbooking, c’est pénible, mais t’as pas à te laisser faire. Si on t’a refusé l’embarquement en Estonie, sache que tu peux réclamer jusqu’à 600 € d’indemnisation. Vérifie si t’es éligible et récupère ton dû !