
Un vol annulé, c’est le coup dur. Surtout quand t’es déjà à la porte d’embarquement, valise en main, prêt à partir. Mais t’inquiète, tu vas gérer. Commence par ces réflexes :
Va direct au comptoir de la compagnie. En général, t’as le choix entre un remboursement ou un réacheminement dès que possible. S’il y a un vol plus tard dans la journée ou le lendemain, demande à être replacé dessus. Et si on te propose un truc trop tardif, demande gentiment s’ils peuvent te mettre sur « le prochain siège dispo » — parfois ça inclut d’autres compagnies, selon les règles.
Pense aux trucs essentiels. Si t’es coincé plusieurs heures, t’as peut-être droit à des repas et boissons. Si tu dois passer la nuit, ils doivent te filer un hôtel et le transport. Et si tu paies quelque chose toi-même, garde tous les tickets — ça peut être remboursé plus tard.
Joue-la malin : garde des preuves. Prends en photo le tableau des départs, sauvegarde le message d’annulation, garde ton billet et ta confirmation de réservation. Si le personnel te donne une raison (genre « souci opérationnel », « manque d’équipage », « rotation d’avion »), note-la avec la date et l’heure.
Regarde les aéroports autour pour rester flexible. Si t’es vers la Moldavie ou la Roumanie, pense à Iași (IAS), Suceava (SCV), Bacău (BCM), ou Bucarest (OTP). En Italie, Rome FCO et CIA ; Milan MXP, LIN et BGY ; à Paris, CDG, ORY et Beauvais. Pour Istanbul, check IST et SAW. Si ton départ ou ton arrivée a plusieurs aéroports, tu peux peut-être sauver ton plan avec un petit trajet en bus ou en train.
Si t’as vraiment besoin de partir vite, regarde les autres compagnies. Tu peux réserver toi-même et ensuite demander le remboursement des frais de « prise en charge » ou de réacheminement, selon le cas. Mais documente tout avant de bouger.
Prends une gorgée d’eau, branche ton téléphone. C’est relou, ouais, mais t’as des solutions.
En bref : parfois oui, parfois non — ça dépend d’où tu partais et avec quelle compagnie. Voici une petite règle simple à garder en tête :
La règle EU261 s’applique si ton vol partait d’un aéroport situé dans l’UE, l’EEE ou le Royaume-Uni, peu importe la nationalité de la compagnie. Donc si tu prends un vol FlyOne depuis Paris, Milan, Rome, Lisbonne, Vienne ou n’importe quel autre aéroport dans cette zone, t’es potentiellement couvert.
Par contre, si ton vol FlyOne partait d’un aéroport en dehors de l’UE/EEE/Royaume-Uni (genre Chișinău), là c’est une autre histoire : EU261 ne s’applique que si la compagnie est européenne — et FlyOne ne l’est pas.
Si EU261 ne marche pas, la Convention de Montréal peut quand même t’aider à récupérer des frais (genre hôtel, repas, transport) si t’as des preuves. Mais attention, ça ne te donne pas droit aux montants fixes comme EU261.
Si EU261 est applicable et que l’annulation n’est pas due à un truc exceptionnel (genre météo hardcore, restrictions du contrôle aérien, problèmes de sécurité), tu peux toucher jusqu’à 600 € par passager, selon la distance et le moment où t’as été prévenu. Même si la compagnie te propose un remboursement ou un autre vol, ça ne t’enlève pas ton droit à une indemnisation si les conditions sont réunies.
250 € par personne pour les vols jusqu’à 1 500 km.
400 € par personne pour les vols intra-UE de plus de 1 500 km, et tous les autres vols entre 1 500 et 3 500 km.
600 € par personne pour les vols de plus de 3 500 km.
Le timing est super important. Si ton vol a été annulé moins de 14 jours avant le départ, t’as peut-être droit à une indemnisation. Si on t’a proposé un autre vol qui arrive dans certaines plages horaires, le montant peut être réduit. Y’a des subtilités, mais ce qui est au-dessus te donne déjà une bonne idée.
Allez, on rend ça plus parlant avec quelques cas typiques :
Ton vol Milan–Chișinău avec FlyOne a été annulé le jour même ? Comme ça part de l’UE, le règlement EU261 devrait s’appliquer. Si l’annulation n’est pas due à un truc exceptionnel, tu pourrais toucher 250€, 400€ ou 600€ selon la distance. Et en plus, la compagnie doit te prendre en charge (bouffe, hôtel, etc.) pendant l’attente. Si tu préfères te faire rembourser au lieu d’être rebooké, tu peux quand même avoir droit à une indemnisation — le remboursement, c’est à part.
Tu devais voler de Chișinău à Paris et ça a été annulé ? Là, c’est plus compliqué : comme ça part hors UE/EEE/Royaume-Uni et que c’est une compagnie non-européenne, EU261 ne s’applique probablement pas. Garde bien tous tes reçus pour les frais supplémentaires — la Convention de Montréal peut peut-être t’aider à récupérer des dommages. Demande à la compagnie un remboursement ou un autre vol, et de l’aide si t’es bloqué.
Tu avais un billet aller-retour Chișinău–Rome–Chișinău ? Si l’aller est annulé à Chișinău (hors UE), et le retour à Rome (dans l’UE), là c’est possible que le retour soit couvert par EU261, mais pas l’aller. Garde bien tous les papiers pour les deux trajets.
Ce genre de situation est super courant quand tu voyages avec des compagnies non-européennes vers ou depuis l’UE. C’est pour ça que c’est hyper important de noter tous les détails du vol et les raisons de l’annulation — ça peut faire la différence entre une indemnisation fixe ou juste le remboursement des frais.
Le surbooking, c’est quand la compagnie vend plus de billets qu’il n’y a de sièges. Si on te refuse l’embarquement contre ton gré sur un vol qui part de l’UE/EEE/Royaume-Uni, t’as des droits grâce à EU261 :
Ce que tu peux demander direct : un autre vol dès que possible ou un remboursement, plus la prise en charge (repas, hôtel si besoin).
Et en plus, une indemnisation : les montants sont les mêmes que pour les annulations ou gros retards (250€, 400€, 600€), sauf si tu acceptes volontairement une compensation ou des avantages pour prendre un vol plus tard.
Si tu pars d’un aéroport hors UE, les montants fixes prévus par le règlement EU261 ne s’appliquent généralement pas. Mais ça veut pas dire que tu dois te laisser faire : demande quand même une prise en charge correcte (réservation sur un autre vol ou remboursement), et garde bien tous tes reçus au cas où tu pourrais réclamer des dommages plus tard.
💡 Astuce : Si t’es pas pressé et que la compagnie cherche des volontaires pour laisser leur place, négocie ! Les bons repas, c’est sympa, mais du cash ou une place confirmée sur un vol proche, c’est souvent bien plus intéressant.
Pas mal de compagnies point-à-point (comme FlyOne) vendent des trajets directs sans garantie de correspondance. Et ça change tout :
🔗 Billet unique avec correspondance garantie : Si t’as tout sur une seule réservation et que tu rates ton deuxième vol à cause d’un retard ou d’une annulation du premier, c’est à la compagnie de te faire arriver à destination. Et si tu pars de l’UE/EEE/Royaume-Uni et que t’arrives avec plus de 3h de retard (sans circonstances exceptionnelles), tu peux avoir droit à une indemnisation EU261.
✈️ Billets séparés : Si t’as réservé chaque vol à part, t’es moins protégé. Si le premier est annulé ou en retard et que tu rates le second, la deuxième compagnie peut te considérer comme absent. Résultat : nouveau billet à acheter. Garde les reçus, ça peut servir pour une réclamation selon le pays et les circonstances, mais rien n’est garanti.
Si tu fais souvent des correspondances par toi-même, prévois large. Deux heures, c’est chaud. Trois ou quatre, c’est plus safe, surtout dans les grands aéroports ou ceux qui sont souvent blindés.
FlyOne, c’est une compagnie sans chichis qui mise sur l’essentiel : relier la Moldavie et les régions voisines aux grandes villes européennes, avec quelques vols saisonniers et régionaux en bonus. Leur flotte est plutôt jeune et les rotations rapides permettent de garder des prix sympas. Mais ça veut aussi dire que le moindre pépin peut tout chambouler : un avion qui arrive en retard, un créneau qui saute, un équipage qui atteint sa limite d’heures, ou même la météo ailleurs… et bam, annulation.
Ça n’excuse pas ton vol annulé, on est d’accord. Mais ça montre à quel point le moindre grain de sable peut faire dérailler une journée. Les aéroports comme Rome, Milan, Paris ou Istanbul sont blindés aux heures de pointe, et rater un seul créneau peut foutre tout le planning en l’air.
La bonne nouvelle : si l’annulation est du fait de la compagnie et que la règle EU261 s’applique, t’as clairement des droits. Et même si EU261 ne couvre pas ton cas, tu peux toujours demander un remboursement ou un réacheminement, et souvent un minimum de prise en charge.
Si ton plan de vol part en vrille, pense comme un pro de la logistique :
Regarde les aéroports alternatifs :
Rome : FCO et CIA.
Milan : MXP, LIN, BGY.
Paris : CDG, ORY, BVA.
Istanbul : IST, SAW.
Région Moldavie/Roumanie : Chișinău (KIV), Iași (IAS), Suceava (SCV), Bacău (BCM), Bucarest (OTP).
Sois flexible sur ta destination. Si tu vas dans le nord de l’Italie, Bergame peut être à deux pas en navette. Pour Paris, Beauvais + un bus, ça peut te faire gagner un jour par rapport à un vol direct.
Demande à la compagnie de te mettre sur le « prochain vol dispo ». Si un autre vol part le jour même avec des places, même sur une autre compagnie, insiste pour qu’ils te fassent une dérogation, surtout si EU261 est en jeu.
Si tu réserves toi-même :
Prends des billets remboursables ou flexibles si tu peux.
Pense à bien garder des preuves avant d’acheter quoi que ce soit. Une photo de l’avis d’annulation, des captures d’écran des solutions proposées, et des horodatages, ça peut vraiment aider plus tard.
Garde aussi tous les tickets de transport si t’as dû te rendre à l’aéroport autrement.
Si un train de nuit, un bus ou un covoiturage te permet d’arriver plus vite que le vol du lendemain, fonce. Surtout en Roumanie ou dans les pays autour, ça peut être plus rapide. Et encore une fois : garde les reçus !
On peut classer ça en trois catégories :
Remboursement : Si ton vol est annulé, tu peux demander le remboursement du billet non utilisé (et même de la partie utilisée si elle ne sert plus à rien pour ton voyage).
Réacheminement : Tu peux aussi choisir d’être replacé sur un autre vol, le plus tôt possible, même si ça passe par un autre aéroport.
Indemnisation : Si la règle EU261 s’applique et que c’est bien la faute de la compagnie (pas un cas exceptionnel), tu peux toucher un montant fixe de 250€, 400€ ou 600€. Et ça, c’est en plus du remboursement ou du réacheminement et des frais pris en charge.
Préjudice selon Montréal : Si EU261 ne marche pas, tu peux quand même récupérer les pertes financières prouvées liées au souci, dans certaines limites. Mais là, pas de montant automatique : faut prouver chaque dépense.
Ce que tu peux pas réclamer en général : le stress émotionnel, les pertes hypothétiques, ou les upgrades de luxe sauf si c’était vraiment nécessaire et justifié.
Pas envie de passer des semaines à envoyer des mails et citer des lois ? Laisse tomber, on s’en occupe. Trouble Flight est là pour ça :
Tu commences par remplir tes infos dans notre simulateur d’indemnisation. C’est rapide, ça te donne une idée de ce que tu pourrais toucher, et ça vérifie si t’es éligible. C’est juste une estimation, hein — le montant final dépendra des détails et des lois qui s’appliquent à ton cas.
Ensuite, c’est nous qui gérons les échanges avec la compagnie aérienne : les demandes, les relances, et toute la paperasse qu’ils espèrent te décourager avec.
Si ça traîne, on passe à la vitesse supérieure. Parfois, ça se règle après quelques coups de pression. D’autres fois, faut sortir les gros moyens juridiques. On le fait quand ça vaut le coup.
Notre principe est simple : pas de gain, pas de frais. Si on réussit, on prend une commission de 25% + TVA sur le montant récupéré. Si on doit aller en justice, la commission passe à 50% (TVA incluse) pour couvrir les frais et la complexité. Si on récupère rien, tu nous dois rien.
Tu peux réclamer jusqu’à 600 € par passager grâce à des règlements comme le EU261/2004 ou d’autres lois selon le cas.
Garde ton énergie pour ta vie, pas pour te battre avec des PDF.
Pas besoin d’un classeur, juste les trucs essentiels :
Confirmation de réservation et numéro(s) de billet.
Carte d’embarquement (si t’avais déjà fait le check-in).
Preuve officielle d’annulation ou capture d’écran de l’appli/site de la compagnie montrant l’annulation.
Messages ou mails expliquant pourquoi le vol a été annulé.
Photos des écrans à l’aéroport avec les dates/heures visibles.
Tickets de resto, hôtel, transport ou vols alternatifs que t’as payés.
Noms des passagers, enfants et bébés inclus.
Ton mode de paiement préféré.
Pas de panique si t’as pas tout — envoie ce que t’as, on est habitués à reconstituer le reste.
Ça dépend. Y’a des compagnies qui règlent les demandes simples liées au règlement EU261 en quelques semaines, et d’autres qui traînent la patte. Si ça part en procédure légale, faut plutôt penser en mois qu’en semaines. C’est pénible, mais c’est là que Trouble Flight peut vraiment faire la différence en étant tenace à ta place.
Le plus tôt tu t’y mets, le mieux c’est. Chaque pays a ses délais pour déposer une réclamation (souvent quelques années, mais ça varie), et c’est toujours plus simple de rassembler les preuves quand c’est encore frais dans ta tête.
Garde tous les tickets, même pour un petit truc. Un sandwich à 7 €, c’est un sandwich que la compagnie aurait dû te filer si elle avait pris soin de toi.
Si t’as dû prendre un hôtel, vise quelque chose de raisonnable — le milieu de gamme passe mieux pour se faire rembourser que le palace.
Pour les soucis de bagages (retardés, perdus, abîmés), signale-le direct à l’aéroport avec un rapport d’irrégularité (PIR) et garde bien le numéro de référence. Les règles de Montréal peuvent t’aider pour les dommages.
Note bien l’heure réelle d’arrivée à ta destination finale. Pour les retards EU261, c’est quand les portes s’ouvrent et que tu peux descendre que le chrono s’arrête.
Parfois c’est vrai (gros orage, aéroport fermé, grève du contrôle aérien). Parfois c’est juste une excuse copiée-collée. Si le règlement EU261 s’applique, c’est à la compagnie de prouver que c’était vraiment hors du commun et qu’elle pouvait rien faire pour éviter l’annulation.
Les problèmes internes comme le manque de personnel ou les soucis d’organisation, ça compte pas comme « extraordinaire ». Les pannes techniques non plus, sauf si c’est à cause d’un truc externe (genre un oiseau dans le moteur ou un défaut de fabrication planqué). Chaque cas est différent — donc récupérer la vraie raison sur le moment, c’est super important.
Essaie de réserver des vols tôt le matin quand tu peux — t’as plus de chances d’être replacé si ça tourne mal.
Évite les correspondances trop serrées. Si t’as pas le choix, prévois large entre les deux vols.
Si tu vas dans une ville avec plusieurs aéroports, renseigne-toi avant — ça t’aidera à réagir vite si besoin.
Télécharge l’appli de la compagnie pour avoir les infos en temps réel.
Garde les essentiels dans ton sac perso : médocs, chargeurs, brosse à dents, t-shirt propre… Ton futur toi te dira merci.
Mon vol FlyOne a été annulé et je dois passer la nuit sur place. Qu’est-ce que je peux demander ?
Si tu partais de l’UE/EEE/Royaume-Uni, t’as droit à une prise en charge : repas, boissons, hôtel et transferts. Va voir le comptoir. Si tu dois tout payer toi-même, garde les factures. Tu pourrais aussi avoir droit à une indemnisation selon le cas.
Ils m’ont proposé un remboursement, mais je veux quand même partir.
Tu peux demander à être rebooké, idéalement sur le prochain vol dispo. S’ils te font attendre plusieurs jours, demande s’il y a d’autres aéroports ou compagnies.
Le mail parle de “raisons opérationnelles”. Ça bloque l’indemnisation ?
Pas forcément. Beaucoup de soucis opérationnels sont sous le contrôle de la compagnie. Les détails comptent.
J’ai pris deux billets séparés et j’ai raté le deuxième vol.
Pas cool. Tu risques de devoir racheter un billet. Garde les preuves de paiement — selon la situation, tu pourrais récupérer quelque chose.
Je peux toucher combien ?
Avec le règlement EU261, c’est souvent 250€/400€/600€ par passager si c’est applicable. Sinon, tu peux souvent récupérer les frais raisonnables et justifiés.
Ton vol FlyOne a été annulé ? Eh ben, t’as déjà survécu au pire : le gros bazar. Maintenant, laisse Trouble Flight s’occuper du reste. Utilise notre simulateur d’indemnisation pour avoir une idée rapide de ce que tu pourrais toucher, envoie-nous tes papiers, et on se battra pour que tu sois remboursé comme il faut — jusqu’à 600 € par passager selon le règlement EU261, et même les frais imprévus causés par ce contretemps. On bosse en mode « pas de gain, pas de frais », avec une commission de 25 % + TVA si ça marche, et 50 % (TVA incluse) si on doit aller devant le juge. Toi, concentre-toi sur ta destination. Nous, on s’occupe de te faire payer ce qu’on te doit.